lundi 11 juillet 2005

Les oiseaux (The Birds)


L'un des films les plus célèbres et les plus aimé d'Hitchcock que ces Oiseaux.

Alors qu'une jeune femme (alias Tippi Hedren, future maman d'une certaine Melanie Griffith...) arrive dans une petite ville dans le but d'y retrouver un homme, des oiseaux commencent à tuer tous les gens qu'ils trouvent. Ca commence par agresser Tippi, tuer un pauvre fermier et ça finira par mettre la ville à feu et à sang.

D'où viennent ces oiseaux et pourquoi tuent-ils? On l'ignore, mais des relations symboliques ou métaphoriques avec une certaine société ne m'étonnerait pas... Mais je peux me tromper.

Là où je ne me trompe pas, c'est quand j'affirme que Les oiseaux est l'un des films les plus maîtrisés et les plus aboutis de Sir Alfred Hitchcock. Ici, chaque plan, chaque scène, chaque regard même à une signification bien précise. Quittant ses meurtriers et ses faux-coupables mais gardant son art du suspens et sa vedette féminine blonde, Hitchcock s'amuse avec ses corbeaux, ses goélands, ses moineaux et autres cormorans agressifs. Toujours aussi virtuose et perfectionniste, Hitchcock ne laisse aucun détail au hasard, et signe un film respirant la perfection à chaque instant. Une scène magistrale par exemple, étant celle où pendant que Tippi Hedren se remaquille, une nuée de corbeaux (symboles de la mort s'il en est) viennent se poser, un par un, sur une cage d'enfants dans le parc juste derrière elle. Une tension qui monte crescendo pour partir en cauchemar ornithologue dès la fin de la première moitié du film.

Un sommet, tout simplement...

Note : *****

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