samedi 9 juillet 2005

2001 : l'odyssée de l'espace (2001 : a space odyssey)


Le film qui donna ses lettres de noblesse à la SF, le must du genre space-opéra, l'icône des effets spéciaux, le désormais légendaire et mythique 2001 : l'odyssée de l'espace. Voilà comment on peut appeler ce film.

Après les critiques publiques agressives envers Les sentiers de la gloire et Lolita (malgré leurs remarquables qualités) et l'ironie de Dr Folamour, Kubrick voulait se lancer dans le genre encore peu prisé à l'époque, la SF. Le projet lui vint durant le tournage de Dr Folamour : il voulait en effet tourner celui-ci comme s'il s'agissait d'un documentaire réalisé par des extra-terrestres. L'idée fût abandonnée mais lui donna l'idée du film et sa rencontre avec Arthur C. Clark permis la création du scénario de 2001.

Un peu particulier d'ailleurs ce scénario, qui nous offre un final on ne peut plus étrange, mais également universel : chacun y comprendra ce qu'il voudra. Le livre s'approche également de cette fin car Kubrick et Clark travaillèrent en étroite collaboration tant sur le scénario que sur le livre, chacun apportant ses idées à l'autre.

2001 fut également un véritable challenge cinématographique : le scénario nécessita 2400 heures d'écriture, 10 millions de dollars (en 1968), des maquettes spécialement construites par la NASA, une centrifugeuse de plusieurs mètres de haut... Bref du jamais vu !!!

Mais quand on voit le résultat, on ne peut que rester rêveur devant tant de splendeur, de poésie, ce ballet de vaisseaux spatiaux sur Le beau Danube, ces pirouettes des astronautes dans l'espace, cette lutte (la première à l'écran) entre l'homme et la machine, HAL 9000 (HAL étant en fait le sigle IBM décalé d'une lettre dans l'alphabet), ce passage d'un univers à l'autre, tout comme ce fondu mémorable entre l'os tournoyant dans le ciel et qui devient un vaisseau en plein espace, la découverte du monolithe sur la Lune et même l'introduction du film, la découverte et l'aide du monolithe auprès des premiers hommes-primates, une séquence tout aussi intense que La guerre du feu.

Comme je l'ai dit, avec ce film la SF gagnait ses lettres de noblesse ; on ne regrette rien...

Note : *****

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