lundi 11 juillet 2005

Le Dictateur (The Great Dictator)


Quand Chaplin décide de critiquer quelque chose, on sait que ça ne sera pas méchant mai très juste. C'es à nouveau le cas avec Le dictateur, probablement son meilleur film.

Pourquoi meilleur? Parce que Chaplin, encore plus que d'habitude, déborde d'énergie tant dans l'interprétation que dans la réalisation.

Parce que Paulette Godard, madame Chaplin à la ville à cette époque, est sublime, tant au niveau du talent que du physique.

Parce que l'aspect prémonitoire n'a jamais été aussi flagrant, alos qu'Hitler monte seulement au pouvoir en annexant la Pologne, Chaplin prévoit déjà, malheureusement, les folies du Führer.

Parce que le film, débordant de vitalité et de perfection, déborde aussi de génie et d'inventivité, avec ses moments cultes (inutile de les citer mais bon, repensons à la séquence de bataille, à celle du rasage sur fond de Brahms, à ce ballet auquel joue Chaplin dictateur avec la planisphère ou encore ses tests d'inventions "révolutionnaires"... Tous plus jubilatoires les uns que les autres) quitte à tirer un peu trop sur la fin (le discurs final de Chaplin le barbier)...

Parce que bien que ça fasse 60 ans qu'il ait été réalié, le film a gardé un charme indéniable, une modernité saisissante et un constat éternel, car le monde aura toujours ses dictateurs.

Parce qu'on aimait Chaplin, qu'il nous manque mais qu'il a livré avec Le Dictateur un fleuron du cinéma, indémodable et que l'on ne peut qu'aimer...

Note : *****

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