lundi 11 juillet 2005

Les lumières de la ville (City Lights)


Ah quelle nostalgie quand même de revoir ces vieux classiques, ces films dont presque tout le monde a oublié l'existence et qui pourtant seront éternellement les meilleurs.

Exemple avec Les lumières de la ville de Charlie Chaplin, où Charlot le vagabond sauve la vie d'un homme riche et tombe amoureux d'une vendeuse de fleurs aveugle. Quel plaisir de revoir ce petit bonhomme tou de noir vêtu, avec son chapeau melon et sa canne, faire le pitre et effectuer de véritables chorégraphies dans chaque scène, encore plus inspiré qu'un Gene Kelly ou un Fred Astaire, un roi du mime et de l'humour.

Quel plaisir de voir l'inventivité de tous les instants à travers ce film qui, en l'espace de 1h20 offre de grands moments de cinéma, drôles (le match de boxe) ou très émouvants (le final). Quel plaisir de voir que Chaplin réalisateur connaissait son métier et, d'un perfectionnisme rare, est maître de son art. Il suffit de regader la longueur des plans et leur contenu pour se dire qu'un cinéaste-acteur comme Chaplin on en aura plus jamais. Et c'est bien dommage. En attendant, revisionnons encore une fois ce chef-d'oeuvre, un des nombreux de la carrière de Chaplin, roi à la fois du muet et du parlant qui nous manque terriblement...

Note : *****

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