dimanche 7 juin 2009

Good Morning England (The boat that rocked)


Attention, le texte qui va suivre a été écrit par un amoureux de sex, drugs and rock’n’roll !

Flash-back : Après le succès mondial de sa première réalisation, Love Actually, Richard Curtis (également scénariste des séries La vipère noire et Mr Bean ainsi que Quatre mariages et un enterrement, rien que ça !) s'est interrogé sur son projet suivant. Il s'est alors mis à repenser à ses souvenirs d'enfance, lorsqu'il écoutait tard le soir des radios pirates qui émettaient depuis des bateaux et de plates-formes maritimes ancrées juste au-delà des eaux territoriales britanniques, à la fin des années 60. Ces stations de radio firent découvrir à un auditoire aussi nombreux qu'enthousiaste des groupes comme les Beatles, les Rolling Stones et les Kinks, et des chanteurs et musiciens tels que Jimmy Hendrix, Dusty Springfield, Janis Joplin et Aretha Franklin. Le gouvernement britannique fit de son mieux pour empêcher ces transmissions illégales qui arrivaient depuis la haute mer jusque dans les foyers de millions de Britanniques qui adoraient ce qu'ils entendaient.

Amateur d’humour second degré, de grands numéros d’acteurs et surtout de musique qui déchire, par ici la party ! Et fuck cette vieille peau d’Elisabeth II ! Rock’n’roll !

Car sur le bateau Radio Rock vous trouverez ce que vous êtes venu chercher : du plaisir ! Procuré principalement par des types comme Rhys Ifans, Nick Frost et Philip Seymour Hoffman, tandis que sur la terre ferme deux drôles de gus vous attendent, tout aussi surprenants : Kenneth Branagh (magnifique ministre réplique exacte d’un Hitler british) et, ô surprise, d’un Steve Coogan inattendu en prétentieux coincé et conservateur ! C’est aussi ça l’humour du film, proposez des situations difficilement imaginables !

Et puis, bien évidemment la b.o. : bon sang que c’est bon ! Imaginez un peu : The Kinks, The Turtles, The Beach Boys, Jeff Beck, The Who, The Hollies, Skeeter Davies, Jimi Hendrix, Otis Redding, The Supremes, Cat Stevens, The Rolling Stones ou encore David Bowie entre autres ! Du pur bonheur !

Dommage que le bateau finit par prendre l’eau, dans tous les sens du terme, et qu’en plus de certaines longueurs parfaitement dispensables le final s’avère interminable, stupide pour ne pas dire pitoyable, dénotant avec le vent de folie et d’anarchie qui régnait durant les deux premiers tiers du film.

Oh et puis merde, c’était quand même bon !!! Rock’n’roll !

Note : ***

0 Comments: