Ici, point de grandiloquence (je veux dire cinéma pop-corn) comme dans Spiderman mais un véritable travail psychologique du personnage, torturé, fou, meurtri. Ce n’est pas tant la naissance d’un super héros qui intéresse ici le réalisateur mais sa lutte entre le Bien et le Mal et la frontière entre la raison et la schizophrénie entre son ancienne et sa nouvelle personnalité. De plus, Raimi prend souvent à contre-pied : Frances McDormand en héroïne romantique, fallait oser ! Un faux héros qui ne songe qu'à se venger, même Batman de Tim Burton (auquel le film ressemble parfois, tant au point de vue visuel que musical) et Spiderman n'osent pas aller si loin.
Un mot sur les acteurs : s’ils sont globalement convaincants, j’avoue ne pas les avoir trouvé exceptionnels, pas même Liam Neesson pourtant le meilleur de tous. Et si le choix de McDormand comme héroïne romantique est audacieux comme je l’ai dis, force est de constater qu’elle n’est pas habituée à ce genre de rôle…
Les maquillages sont grandioses, et les effets spéciaux en général tiennent encore le coup. Mais malgré des scènes d'action efficaces (la poursuite en hélicoptère notamment) et un humour qui rappelle parfois celui d'Evil Dead, il manque quelque chose à ce film pour être un chef-d’œuvre.
En dépit, très bon divertissement.
Note : ***
2 Comments:
Content que tu aies aimé: voilà une série B réalisée avec les moyens du bord et qui inspirera par la suite un comics. C'est une première car d'habitude c'est l'inverse.
Darkman est de loin le super héros le plus torturé. Son personnage fait surtout penser au fantôme de l'opéra et aux différents freaks abordés par le genre horrifique
Personnage que j'aime bien car il n'est pas un "super héros" avec des super pouvoirs. les effets spéciaux et le maquillage sont bien utilisés et pour une fois pas à outrance ce qui donne un ton "réaliste" au film.
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