jeudi 18 mai 2006

Sexy Movie (Date Movie)


Du salement trash et un humour scato pour un film à moitié drôle : voilà le résumé de Sexy Movie.

Il faut dire que depuis quelque temps (et notamment grâce à la tétralogie des Scary Movie), la parodie est à la mode. Mais là où les Y a-t-il… ? étaient un rien lourd, là où les Hot Shots étaient déjà plus décalés, il y a désormais des films pipi-caca, ne reculant devant aucun effet désastreux pour faire rire.

Au niveau des films parodiés, on retrouve du Mes beaux-parents et moi, Hitch, Mr & Mrs Smith, Kill Bill Vol. I & II, Le mariage de mon meilleur ami, King Kong, Le Seigneur des Anneaux, Star Wars III : la revanche des Siths, Mon mariage Grec, Dodgeball, Un mariage trop parfait, Serial Noceurs, Pretty Woman et des émissions comme The Bachelor ou encore Pimp my Ride, de la chaîne MTV dont le principe est de transformer une voiture pourrie en bolide de compét. En somme, du bon et du moins bon (certaines parodies sont vraiment inutiles comme SDA ou King Kong).

Pourtant, les gags sont excessivement mal faits ; si les idées de base sont parfois amusantes, à force de tirer en longueur elles deviennent pitoyables voir irritables. Ainsi, le détour de Kill Bill peut paraître amusant mis, au bout de 10 minutes, on a envie de brûler la bande ou de péter l’écran, au choix. Et là je ne parle que des gags qui sont normaux, évitant ainsi ceux à tendance scato (le chat aux toilettes avec la chiasse pendant 10 minutes) voir nécro (le même chat qui baise le cadavre de la mère de Frank…).

Ce qui déçoit encore plus est l’aspect « private joke » du film ; beaucoup de références sont en effet réservées aux Américains, comme cette parodie de la pub pour McDo de Paris Hilton ou la remarque « consommation d’alcool : presque autant que Tara Reid ».

Un film qui en fait des tonnes et qui, lorsqu’il parvient à arracher quelque sourire, l’efface directement par une enfilade de gags à base de poil, de cul et de merde. La sentence « volez bas » ne correspond même plus à ce film qui marquera l’histoire du genre comme étant l’une de ses plus grosses daubes.

Note : 0

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