lundi 6 février 2006

Quand Harry rencontre Sally (When Harry meet Sally)


La plus brillante des comédies romantiques que ce Quand Harry rencontre Sally.

Le thème de base : une amitié peut-elle exister entre un homme et une femme ?
Oui, si chacune des personnes a respectivement quelqu’un dans sa vie. C’est la seule règle possible. Pourtant, Harry, divorcé, parvient à être proche de Sally, larguée, sans pour autant que cela se finisse au lit. Mais pour combien de temps ?

Comme dans toute comédie romantique qui se respecte, l’histoire se base principalement sur un couple qui doit fonctionner à merveille. Heureusement, Meg Ryan et Billy Crystal, c’est le tandem choc, le duo imparable, le vrai petit couple. C’est bien simple, on savoure autant leur dispute d’introduction autant que leurs émois amoureux.

Pourtant, pas facile comme sujet, le rapport amitié-amour qu’il peut exister entre un homme et une femme. Et c’est là le tour de force de Rob Reiner, d’avoir pu exploiter pleinement – et intelligemment – ce thème sans tomber dans la facilité, le classicisme ou le grivois.

En effet, les diverses situations dans lesquelles se retrouvent les deux héros nous sont toutes arrivées au moins une fois. Et sans pour autant tomber dans le stéréotype, Reiner impose un touche délicate, subtile dans une histoire d’amour dont on connaît l’issue mais qu’importe, c’est le cheminement qui compte.

Sans compter qu’avec des acteurs pareils, difficiles de rester de marbre : d’abord Meg Ryan, taillée pour ce genre de film, à la fois drôle et sublime et mémorable dans une séquence culte d’orgasme en plein restaurant.

Ensuite Billy Crystal, humoriste confirmé, qui joue pourtant de la corde des sentiments à merveille et parvient à faire oublier son image de déjanté le temps de cette love story loin d’être à l’eau de rose.

S’en suit quelques dialogues savoureux, dans un New-York très carte postale mais qui, au fond, était nécessaire pour magnifier encore plus cette romance que nous avons, indirectement et différemment, tous vécu une fois. Quant à la mise en scène de Rob Reiner, on appréciera sa retenue et sa fraîcheur, de très loin la meilleure du genre.

Une belle histoire d’amour comme on les aime, sans que cela ne dégénère dans les Kleenex ou dans l’humour gras à la teenage-movie ; rafraîchissant, divertissant, réussi.

Note : ****

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