mardi 14 juillet 2009

Los Angeles 2013 (Escape from L.A.)


Introduction : une voix-off décrit la situation du film, où une grande ville a été réduite à devenir une prison pour les rebuts d’une société devenue très conservatrice.

Snake Plissken, tout juste arrêté, est envoyé de force chercher une chose très importante dans la dite ville. Il n’a pas le choix : s’il n’y va pas, le virus qu’on lui a injecté le tuera.

Arrivé là-bas, c’est Mad Max en plein : tout le monde butte tout le monde pour un oui ou pour un nom, et divers gangs se sont formés en fonction des quartiers. Après quelques péripéties, au cours desquelles il rencontre un drôle de gars et des femmes fatales, il arrive chez l’ennemi, qui le capture et le force à pratiquer un jeu mortel. Evidemment, Snake réussit à survivre et s’évade.

Bon je passe les détails, c’est la guérilla urbaine, ça tire dans tous les sens et on compte les morts par dizaines, mais Snake réussit à revenir près de mister President avec ce qu’il voulait, juste avant de lui jouer un tour de cochon en guise de twist final.

Vous pensez que je parle de New York 1997 ? Raté, c’est bel et bien de Los Angeles 2013 qu’il est question. Une pâle copie juste un peu plus thunée que son prédécesseur, même si les effets spéciaux ont très mal vieillis. Le casting est encore 5 étoiles, et il y a des moments très funs (le « petit Bangkok », le surf, l’attaque des deltaplanes) mais dans l’ensemble, cela sent le déjà vu, pire le déjà vu par des vieux. Le charme de New York 1997 n’est plus là dans cette suite uniquement commerciale. Même la musique se copie elle-même, Carpenter semblant vraiment être à court d’idées.

Reste qu’en tant que fan de Carpenter, je ne peux décemment pas descendre ce film, qui je le dis comporte de grands moments. Mais ce même statut de fan ne peut que me pousser à vous diriger, si vous avez à choisir, vers New York 1997 et oublier ce film-ci.

Note : **

1 Comment:

Rémi C. said...

Tu sembles ne pas savoir, et c'est dommage quand il s'agit de noter ce film particulier, que Carpenter se retrouve ici dans une situation très embarassante : les studios lui forçaient la main pour qu'il fasse une suite à son "Escape from NY".
Comme il n'avait pas envie mais qu'il avait besoin de tourner pour ne pas se retrouver sans soutien pour d'autres projets, il s'est juste amusé à en tourner un remake los-angelessien. "The more the things change, the more they stay the same", comme dit bien Plissken.