mardi 28 juillet 2009

Ghostbusters


Il y a de ces films, comme ça, qu’on adore lorsque l’on est enfant et que l’on redoute de revoir une fois l’âge adulte venu. Moi par exemple, j’ai été bercé par Mon nom est Personne de Tonino Valerii et Big Trouble in Little China de John Carpenter. Mais en dehors de ça, comme toutes les personnes de mon âge, j’ai grandi avec ces films passant au moins une fois par an à la télévision : Qui veut la peau de Roger Rabbit, Maman j’ai raté l’avion, Gremlins ou encore Ghostbusters.

J’avais le souvenir d’un Ghostbusters très drôles, plein de fantômes et d’action, et une fâcheuse tendance à mélanger les deux histoires. J'ai revu un film qui a pris un p’tit coup de vieux, drôle mais pas hilarant, avec 3 fantômes à l'heure et un final drôlement vite expédié.

Il demeure néanmoins que le film possède un petit charme indéniable, ce petit charme propre aux productions audacieuses des années 80, années des films cultes par excellence. De plus, il y a quand même un casting intéressant : Dan Aykroyd, un irrésistible Bill Murray, Sigourney Weaver…

Tiens, en parlant de Sigourney Weaver, elle illustre à elle seule le principe même du film : rire de l’horreur. Comme Gremlins à la même époque, Ghostbusters s’amuse à détourner les figures du cinéma de frissons pour s’en amuser. Weaver, à jamais associée à Alien, est ici une pauvre fille qui ne sait pas se défendre ; les fantômes ne s’amusent qu’à déranger une bibliothèque ou bouffer les repas d’un hôtel ; même le grand méchant est d’abord une femme avant de devenir… Bibendum Shamallow ! Du n’importe quoi, du second degré qui a sans doute permis au film justement de cartonner au box-office et d’hanter si souvent le petit écran pour la joie des petits et grands.

Who ya gonna call ? GHOSTBUSTERS !

Note : ***

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