mercredi 10 août 2005

Terminator


En 1985, un jeune cinéaste dont on ne connaissait presque rien arrive au Festival d'Avoriaz avec son film sous le bras. Son nom : James Cameron. Son film : Terminator. Résultat : un grand prix et un statut depuis culte!

Comme beaucoup de films SF, Terminator serait né d'un rêve du cinéaste, celui d'un cyborg s'élevant parmi une mare de flammes. Seulement voilà, à l'époque, Cameron n'a réalisé que Piranhas 2 ; on est encore loin des méchants Aliens, des profondeurs de l'Abyss,du remake True Lies et des bateaux nommés Titanic. Donc, on ne lui offre pas beaucoup de moyens au Cameron. Que cela ne tienne, le film se passera dans le présent plutot que le passé.

Ensuite il faut les acteurs. Au tout début, on propose le rôle du gentil à Schwarzeneger, révélé par Conan le barbare, et celui du Terminator à Lance Herriksen. Mais Schwarzie veut le rôle du méchant, et il finit par l'obtenir. Il est difficile maintenant d'imaginer un autre acteur interprété avec tant de brio (le personnage devant être inexpressif, imposant et ne réciter que 17 phrases sur tout le film...).

Il ne reste alors plus qu'à mettre en scène. Dépourvu de gros budget, le film doit donc prfois joué sur le système D, privilégiant les effets spéciaux et les maquillages.

Ces derniers deviendront rapidement des modèles du genre. Et encore maintenant, ils semblent avoir tous bien vieilli, sauf peut-être le char du futur et le cyborg en lui-même losqu'il se déplace (on sent que c'est de la vieille animation...). Mais pour le reste, cela reste très crédible.

Mélangeant habilement SF et action, suspens et émotion, Terminator révéla Cameron et Schwarzie au monde entier et devint en plusd'un véritable succès critique et public une oeuvre majeure du genre et un incontournable du cinéma. Un statut culte qu'il n'a pas volé...

Note : ****

1 Comment:

D&D said...

Bonsoir Bastien,
Oh la la... comme ça fait longtemps que je n'ai pas vu ce film (comme d'autres, tu me diras !)...
Je ne savais pas pour l'histoire avec Schwarzie et le rôle du gentil.
J'espère que la sortie du prochain Cameron sera l'occasion de quelques retrospectives.