jeudi 15 avril 2010

Survival of the dead

Souvenez-vous de Diary of the dead : sans explication, les morts revenaient dire bonjour (et bon appétit) tandis qu’une bande de jeunes glandeurs tentaient de sauver leur peau. Au cours de leur périple, ils rencontraient une équipe de soldats peu orthodoxes qui n’étaient pas des plus gentils avec eux. Survival of the dead, c’est l’histoire de ces soldats.

Point de procédé « point de vue subjectif en DV » ici, retour à du cinéma traditionnel (même si les effets spéciaux sont encore cheap). Continuant sa critique de l’Amérique, entreprise il y a 40 ans quand même, Romero s’attarde cette fois sur le racisme, l’autarcie américaine, même à Bush dans le portrait d’un bad guy texan tyrannique maintenant les zombies en… esclaves à tout faire !

40 ans de cinéma donc, 40 ans de zombies : faut bien reconnaître qu’ils n’ont plus la cote. Faut dire aussi qu’ils sont probablement les monstres les plus lents, les plus prévisibles et les plus cons qui soient. Alors à force, ben les zombies ne sont plus effrayants, comme ici, où l’amateur de frissons regrettera une absence réelle d’éléments qui foutent les jetons. Conscient de cela, Romero mise définitivement tout sur le second degré gore : les morts des zombies sont ainsi parmi les plus funs que je connaisse ! Entre l’explosion à la dynamite, la fourche dans les testicules ou, mon préféré, le zombie flambé à la fusée de détresse d’un bateau (!), on se marre plus qu’on a peur.

Un humour, cela étant, qui n’empêche pas le film d’être plus acide que son prédécesseur dans son message final. Qu’on se le dise, Romero’s living again !

Note : ***

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