vendredi 8 mai 2009

Chantons sous la pluie (Singin in the rain)


C’est marrant : on me demande souvent pourquoi j’aime Chantons sous la pluie. Et, bizarrement, j’ai toujours du mal à répondre.

Il est vrai que j’apprécie assez les comédies musicales, mais à petite dose, et encore pas toutes (je préfère cent fois un Gene Kelly à un Fred Astaire ou une chorégraphie de Busby Berkeley, même si je reconnais leurs talents à chacun). Hors je peux regarder le film de Donen ET Kelly des dizaines de fois de suite sans me lasser.

Est-ce parce qu’il est savoureusement drôle ? Qu’il parle avec dérision de tout un pan de l’histoire du cinéma ? Que la beauté de Debbie Reynolds n’a d’égal que le ridicule du zozotement de l’actrice capricieuse ?

Ou peut-être est-ce pour ce duo formidable de complicité



Ou peut-être est-ce pour la beauté du Technicolor. A moins que ce soit l’incroyable talent des scénaristes d’avoir su un film avec un matériel très pauvre (des chansons vieilles de 25 ans qu’a imposé le producteur Arthur Freed pour les avoir écrites lui-même).

A moins peut-être que ce soit pour cette scène culte :



Ou, peut-être encore, malgré l’énorme fan de Gene Kelly que je suis, ce soit pour ce type qui domine tout dans le film :



Ou peut-être est-ce parce que le film ne vieillit pas avec le temps, qu’il conserve malgré des moments un peu longs (l’énorme scène où Kelly se projette dans le film dans le film et danse avec Cyd Charisse) une fantastique dose de bonne humeur, de joie de vivre et d’humour.

Ou peut-être est-ce pour tout ça à la fois. J’ai assez écrit, le soleil se lève. Good mornin, good mornin to you.

Note : *****

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