vendredi 3 mars 2006

Aeon Flux


Et une nouvelle adaptation désastreuse que cet Aeon Flux, une !

Il m’est difficile de parler longuement de ce film… Alors soyons concis, dur, mais concis !

Tout d’abord il y a Charlize Theron, qui il faut bien l’avouer est le seul point positif de ce film. Car en plus d’être sublime, elle possède assez de talent pour rendre son personnage intéressant. A mon humble avis, il n’ a que dans le rôle d’une plante verte qu’elle pourrait être inintéressante, et encore ! Voilà, ça c’était le justificatif de ma cote.

Il y a aussi le scénario, qui aurait pu être attrayant si seulement il avait été mieux écrit. Cela semble difficile à croire, mais le film n’est pas totalement vide, il y avait vraiment matière à faire un film de divertissement mais au discours éthique prononcé. Hélas, rien de tout cela, que du superficiel dans un scénario approfondi en une page.

Car pour le reste, on sombre dans le lamentable.

Inutile de dire à quel point le reste du casting déçoit. Pourtant dans les rangs d’acteurs il y a bien Jonny Lee Miller, tétanisant Sick Boy de Trainspotting qui, visiblement, a perdu toutes ses capacités à jouer la comédie.

Il y a ensuite cette réalisation qui, rendons-lui justice, tente de faire avaler tous les effets spéciaux du film (soit 90%). Pourtant, le réalisateur n’y arrive pas, pire, il le sait et tente de nous faire avaler ça autrement en filmant dans tous les sens les courbes généreuses de miss Theron… Spectacle non déplaisant il est vrai mais pour lequel nous ne sommes quand même pas venu (encore que…)

Et je pourrais continuer longtemps sur l’absurdité de nombreuses scènes, le montage basique à en être malade, le final type, les scènes d’action filmées comme un reportage d’ARTE ou encore la musique ciblée ado, seul public possible pour cette pitoyable adaptation. Mais est-ce nécessaire ?

Au rayon des nanars du septième art, il faudra donc compter sur le petit nouveau Aeon Flux, toutefois plus intelligent que d’autres films du genre (Hulk, Les 4 fantastiques…) mais qui, hélas, prouve qu’il faut avoir les reins solides pour adapter brillamment une bande dessinée. N’est pas Sam Raimi qui veut.

Note : *

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