mercredi 3 novembre 2010

Hitman

Bonsoir, et bienvenue à la séance « je tire dans le tas, les femmes et les enfants d’abord ! » de la semaine. Et quoi de mieux pour faire un petit carton que Hitman.

Bon, je sais, z’allez me dire « flinguer une production Besson, c’est comme tirer un canard endormi, ou coucher avec sa copine de longue date : c’est pas du vrai sport ». Bon, ok, je nie pas, y a mieux comme challenge (Besson, pas le canard, et encore moins la copine, car là ça va être sportif quand elle aura lu cet article). Mais moi je suis plutôt du genre classique, les valeurs sûres voyez, je cherche pas dans l’inédit : je me repose sur mes acquis, et je vous emmerde.

Hitman, disais-je, est un produit labellisé Luc Besson : le héros, il est costaud, il protège une fille (une pute) des méchants, il roule dans une Audi et puis y pète sa gueule à un gros black. Au-delà de la boutade, un peu vraie disons-le (un ratio de 99,9% de vérité en fait), je dois bien admettre qu’Hitman remplit son contrat (pour une fois) de manière honnête (pour une fois) en matière d’action décérébrée et, fait surprenant, lisible (comprenez que les épileptiques peuvent maintenant eux aussi voir les navets de tonton Luc).

Le seul inconvénient… En tout cas le principal inconvénient… Bon l’une des grosses merdes dans l’histoire, c’est qu’un mec a réussi à entuber tonton Luc en lui amenant un ensemble de mots (le mode d’emploi d’un rouleau de PQ ? Une notice Ikea ?) avec, en couverture, écrit le mot magique : « scénario ». Oh on ne peut pas vraiment blâmer les gens de chez Europa d’être tombés dans le panneau : « quand on te donne un truc et que tu ne sais pas à quoi ça sert, tu dis « merci » et tu fermes ta gueule » comme disait mon grand-père.

Ah ouais, j’oubliais (enfin, j’essayais) le casting. Hitman, le tueur implacable, la classe mortelle, incarné par un acteur sans charme, sans classe, sans rien (‘fin si, je suis injuste : la calvitie ça va), ça douille sévère. Heureusement, tout était prévu avec l’intrigue sous-jacente du film, son point fort : Olga Urylenko et ses aventures rocambolesques (Olga en string, Olga seins nus, Olga qui chauffe le mec, Olga et ses yeux qui brillent, Olga et le maquillage raton-laveur, Olga seins nus (again)...).

Au final : un divertissement pour ados (attardés ? naaaaaaan) qui s'assume même s'il tente, sournoisement même, de péter plus haut que son cul par moments, d’où peut-être une aléatoire envie de vomir. Sur les chaussures de Luc Besson, si possible.

Note : *

1 Comment:

François said...

Hahaha ! Excellent, j'ai beaucoup ris pour les aventures rocambolesque d'Olga ^^