jeudi 1 septembre 2005

Tirez sur le pianiste


Le deuxième long-métrage de Truffaut, après Les 400 coups, est une adaptation d'un roman policier, très influencé par les films noirs américains, et répond au titre de Tirez sur le pianiste.

Dans un style assez expérimental, Truffaut raconte l'histoire d'un joueur de piano, ex-vedette hantée par la mort de sa femme, et membre d'une famille de gangsters dont le frère aîné va l'entraîner dans les ennuis.

Interprété avec justesse par Charles Aznavour, ce joueur de piano va donc devoir régler quelques soucis, tout en étant tombé amoureux d'une serveuse du café où il joue.

Très influencé par les films noirs des années 50-60, Tirez sur le pianiste est l'un des films les plus étranges de Truffaut, à une époque où il cherchait encore ses marques et venait de lancer avec ses camarades le mouvement Nouvelle Vague. Pourtant le film est réussi, mais hélas un peu trop imperméable au grand public. En effet, l'histoire suit un chronologie constante jusqu'a milieu du récit environ, où là Truffaut nous envois à l'aide d'un long flash-back vers le passé de ce pianiste. Sans effet de transition, ça peut en dérouter plus d'un, même si l'on prend rapidement ses marques.

Surtout prétexte à des dialogues savoureux et une sorte d'hommage au cinéma typiquement américain, Tirez sur le pianiste est loin d'être le plus mauvais film de Truffaut, où même d'être le moins personnel. Pourtant, ce n'est pas son chef-d'oeuvre non plus, mais une oeuvre forcément culte.

Conseillé aux cinéphiles et aux curieux, ceux dont le bon goût les attire vers une filmographie unique, celle de François Truffaut.

Note : ***

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