vendredi 7 août 2009

L'ombre du vampire (Shadow of the vampire)


Le cinéma est un art fascinant : quel autre peut se vanter d’avoir puisé tant d’inspirations dans sa propre histoire jusqu’à en faire un genre en particulier ? Je m’explique : on ne compte plus les films parlants du milieu du cinéma (Les Ensorcelés, Swimming with sharks…), de la réalisation de films (la merveilleuse Nuit américaine) quand il ne s’agit pas de chefs-d’œuvre reconnus comme tels (Citizen Welles). Friand de ce genre et admirateur de Nosferatu de Murnau, autant dire que ce Shadow of a vampire me tentait, d’autant que ces deux têtes d’affiches sont des acteurs que j’apprécie énormément.

Inutile de cacher ma déception : Shadow of a vampire n’est même pas l’ombre du bon film qu’elle prétend être. Tout commence merveilleusement bien pourtant, avec une ambiance travaillée et une ambiguïté concernant Max Schreck (méconnaissable Dafoe) très intéressante.

Hélas, tout sombre bien vite dans une certaine facilité, une perte d’ambiguïté pour une semi-frontalité ridicule concernant le côté vampirique ou non de l’acteur. Soit, ce serait encore pardonnable si en plus le film ne souffrait pas d’un sérieux problème de rythme, d’acteurs pas toujours au top et d’un final imbécile.

Alors du coup, qu’en déduire ? Ben que le seul intérêt pour ceux qui découvriraient ce film serait, peut-être, de susciter l’envie de voir le Nosferatu original de Murnau, véritable chef-d’œuvre lui de son genre, de son temps, de son pays, du cinéma.

Note : **

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