samedi 28 mars 2009

Les Ensorcelés (The Bad and the Beautiful)


- Parrain Bastien ! Parrain !
- Oui ?
- J’ai enfin vu Les ensorcelés !
- Wouaw ! A 7 ans ! Et qu’en as-tu pensé ?
- C’est chouette les films sur le cinéma ! T’aimes pas ?
- Oh moi tu sais…
- Quoi ?
- Déjà je ne suis pas un grand romantique, alors le segment de Laura Turner, exaspérante à mes yeux, me semble totalement inintéressant et prévisible alors qu’il est le plus long.
- Ah…
- Je veux dire que pendant 1 heure, parrain s’est un peu ennuyé.
- Mais j’aime bien le monsieur !
- Kirk Douglas ? Oui, comme d’habitude, il est bon.
- Mais c’est bizarre comme c’est raconté…
- On appelle ça des flash-back. Mais tu as raison, il y a un souci : ça se veut des points de vue subjectifs, comme dans Citizen Kane que je t’ai montré la semaine dernière, mais ça utilise assez mal ce procédé puisque le récit est omniscient…
- Comprends pas…
- Ca veut dire que tu sais et que tu vois tout alors que logiquement, tu ne devrais connaître que ce que connaît celui qui raconte l’histoire.
- Ah oui… Et c’est vrai cette histoire ?
- Non, je ne pense pas. Je crois plutôt que ce sont des clins d’œil à de grands producteurs de l’âge d’or d’Hollywood, de Val Lewton à O’Selznick en pensant par Irving Thalberg… Tu comprendras plus tard.
- Je vois. Mais je me demandais…
- Oui ?
- Ca ne t’as pas choqué toi qu’un démocrate comme Kirk Douglas s’implique dans un film si capitaliste, puisqu’en gros le message du film c’est "on s'en fout de ta vie et de tes sentiments, pense a la gloire et au pognon !" ?
- Euh… Tiens, va mettre la K7 de Bambi j’arrive…

Note : ***

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