vendredi 24 juin 2011

Double feature cinéma

Les déboires d'un tournage de film indépendant, entre crises d'ego, techniciens maladroits, tensions entre les acteurs et mère échappée de l'asile... Il y a un vrai regard ironique sur le cinéma dans le film de DiCillo, ancien directeur photo (notamment sur le Stranger than paradise de Jarmusch, dont on sent une influence ici) qui dit avoir vécu sur différents tournages tous les travers que vit le personnage de Buscemi ! Un Buscemi par ailleurs excellent, comme à l'accoutumée. L'ennui ? Le film tourne vite court, et se répète assez vite. Reste qu'il reste un joli clin d'oeil au cinéma indépendant et à la difficulté de créer sans argent.

Note : **

Un petit génie gagne un prix pour son film d'étudiant, et se voit plongé dans le milieu hollywoodien... Plus cynique que subversif, The big picture fait doucement rire quand il démontre comment un film intimiste en noir et blanc sur un triangle amoureux en hiver devient un film d'ados et d'hôtesses de l'air en bikinis à la plage. Au-delà de ça ? Rien de transcendant : la réalisation est finalement peu inspirée, abusant de l'effet "clin d'oeil cinéphilique" quand le personnage de Bacon (bien, sans plus) est en situation de stress. A noter quand même quelques clins d'oeil de stars comme Elliott Gould, John Cleese ou Roddy McDowall qui viennent faire coucou. Trop gentil sans doute sur le monde du cinéma, surtout quand on sait que 3 ans plus tard Robert Altman proposera sa vision d'Hollywood, bien plus cinglante, avec The Player. Un excellent téléfilm mais un film de cinéma moyen...

Note : **

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