Les films sur les adolescents étudiants sont toujours délicats je trouve. On peut tout aussi tomber sur des daubes (Les sous-doués) comme des films intéressants (Le péril jeune). Et le problème que j’ai avec Passe ton bac d’abord, c’est que je ne sais trop quoi en penser.
Pourquoi ? Parce que je ne me sens pas concerné. Voilà le piège : un film qui cible un public précis se condamne à mal vieillir, les mœurs changeant d’une génération à l’autre. Ayant été étudiant presque adulte au début des années 2000, je ne me sens pas concerné par les états d’âme de ceux de la fin des années 70.
Mais reprenons : nous sommes donc une dizaine d’années après Mai 68, et on le sent : les jeunes veulent vivre leur vie comme ils l’entendent, sans rendre de compte, se foutent des études et préfèrent adopter un système de pensée presque épicurien. Sauf que voilà, à trop tirer sur la corde au début de sa vie d’adulte, on se brûle les mains. C’est un peu ça le message de Pialat : réfléchissez avant de faire les cons !
Après, le film n’est pas son meilleur non plus ; on sent que ce film a été fait dans une optique économique plus qu’artistique. Et, à titre personnel, le côté cinéma vérité m’a laissé ici un peu de marbre, tout comme les acteurs que je trouve sans personnalités, auxquels on ne s’attache pas. Bref, pas convaincu.
Note : *
jeudi 11 février 2010
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