Et que vive le cinéma underground !
Vibrant hommage à ce cinéma mésestimé et aux cinéastes sous-estimés eux aussi (Otto Preminger, Samuel Fuller, Sam Peckinpah…) même s’ils ont évolué dans le monde d’Hollywood, Cecil B. Demented possède un point de départ plus qu’honorable – et plus que tentant. D’autant que les personnages sont réellement déjantés !
Cependant, il y a un problème de cohérence assez conséquent. Pour vanter le cinéma underground, rien n’aurait été plus efficace qu’un véritable film underground, ou du moins fauché, or ici, on sent que John Waters a eu assez de moyens pour réaliser son film sans se soucier ; pire, il se formate lui-même dans un standard hollywoodien qu’il prétend dénoncer. Le film est en effet trop propre, trop convenu et trop « classique » (cfr le final qui évoque Sunset Boulevard) pour être crédible.
Et puis il y a cet humour un peu gras, qui fait tache : autant c’est marrant de voir ces jeunes fous de cinéma hors norme se torturer quand le personnage de Griffith dit lamentablement son texte, autant le côté branché sexe pour faire cool (la séance collective de masturbation, la partouze finale) tombe à plat.
Dommage donc, que le film ne tienne pas toutes ses promesses, car potentiel il y avait. Vraiment.
Note : **
jeudi 12 novembre 2009
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