jeudi 29 octobre 2009

La mort dans la peau (The Bourne Supremacy)


C’est quand le premier opus est devenu la référence du box-office que les producteurs se sont dit « allez, on se fait la trilogie Jason Bourne ! ». Ben oui mais non…

Qui dit suite ne dit pas forcément (même rarement) même qualité que le précédent. Et c’est là que ça coince : même si l’histoire reste prenante, le scénario diminue en densité, en tension, et se perd dans des pérégrinations émotionnelles de Bourne là où le premier film avait le mérite (et la force) d’aller droit au but. Il faut du temps pour que ça démarre un peu, et surtout la quête de rédemption de Bourne ramollit tout, et on comprend assez vite comment cela va se dénouer.

Reste que le réalisateur remplaçant Doug Liman, Paul Greengrass, connaît son métier et offre quelques scènes nerveuses, bien foutues, à l’image de son film Bloody Sunday. De son côté, Matt Damon est toujours aussi bon, mais faute de véritable partenaire à qui se frotter n’atteint pas toujours le degré de qualité qu’il pouvait obtenir dans le premier film.

Un divertissement agréable donc, mais un peu trop mou pour être aussi marquant que le premier film. Rien d’honteux mais rien de transcendant.

Note : ***

1 Comment:

Ultimatom said...

Ah tiens, pour ma part, je trouve ce deuxième épisode beaucoup plus rythmé, nerveux, et palpitant que le premier (ce qui n'enlève rien au mérite du premier).
Greengrass arrive à aller bien au-delà des bases posées par Liman, et sa confrontation avec Karl Urban et Joan Allen est dantesque.