jeudi 17 février 2011

Twilight : Fascination

Dans ma courte vie de cinéphile, j'ai eu le (dé)plaisir de voir des dizaines de navets, et je pensais vraiment avoir touché le fond plusieurs fois... Heureusement, mon allié le plus fidèle dans cette course aux nanars, Hollywood, réserve encore et toujours des surprises.

Je ne sais que dire concernant Twilight, tant le sujet est riche. Soyons désinvoltes : je vais quand même me risquer à critiquer ce monument de la merditude au risque de voir un contrat placé sur ma tête par une horde de fans en chaleur, moi qui ai déjà souligné la dysenterie fulgurante provoquée par les derniers Harry Potter et ai déjà signé la pétition « pour payer le billet d’avion et la place de concert de Justin Bieber en VIP et backstage à Pedobear ».

Donc disais-je, Twilight. L’histoire originale (foutage de gueule 1) de Bella, alias Kristen Stewart aussi séduisante qu’un chambranle de porte et aussi expressive que la porte qui va avec (foutage de gueule 2), tombant éperdument amoureuse de Edward, alias Robert Pattinson (foutage de gueule 3), vampire de nom. Je dis bien de nom car des vampires qui non seulement ne crament pas au soleil mais, en plus, brillent sous celui-ci, moi je dis foutage de gueule 4, spécial collector. Evidemment, Bella est un peu nunuche parmi les péquenots du coin (parce que ouais, forcément, si c’est la campagne c’est débileland aux USA, c’est connu) mais assez subtile pour comprendre qu’un mec chelou + force surhumaine + teint blanchâtre + google = vampire ! (foutage de gueule 5, version ultimate) Va donc s’en suivre une éreintante (si si, c’est le mot) histoire d’amour entre la gentille pucelle et le ténébreux vampire…

Et là je dis non. Autant j’ai pu vivre l’expérience de l’Attaque de la moussaka géante, autant j’ai pu voir l’adaptation de Da Vinci Code au cinéma, autant je suis prêt à découvrir la filmographie de Uwe Boll, autant là je sature : j’ai quand même ma dignité humaine. Entre une réalisation d’une platitude pire que la géographie belge, une photo d’une laideur à faire frémir ceux qui filment avec leurs gsm ou encore ce casting aussi bon qu’une turista, je dis stop ! Et ce n’est pas l’autodérision (voulue ?) de 2-3 moments-clés (je me tâte entre la superbe scène d’allusion « subtile » à l’érection d’Edward et celle où le couple danse sur Wide on with my plastic toy…) qui m’empêchera de prononcer ma sentence définitive à l’égard de ce nanar inavoué :

C’est nuuuuuuuul !, C’est nuuuuuuuul !

Note : 0

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